Rudy est reconnaissant à sa femme de l’avoir poussé à aller chez le médecin
Sur l’insistance de sa femme, Marie, M. Cuzzetto a pris rendez-vous avec son médecin de famille pour passer un examen médical. Ce que son médecin de famille ne savait pas, c’est qu’à l’âge de 18 ans, on avait dit à Cuzzetto qu’il avait un souffle au cœur. À l’époque, il était jeune et se sentait invincible. Il a donc poursuivi sa vie sans passer le test de suivi recommandé par son médecin.
« Avec le recul, je n’ai jamais eu d’énergie, se souvient-il. J’étais à bout de souffle. Mais je travaillais à l’époque chez la Ford Motor Company, alors je pensais que c’était à cause du travail en quarts, des journées de 10 à 12 heures de travail. »
« Lorsque le médecin a écouté mon cœur, il a entendu un murmure. »
Il a été orienté vers un cardiologue et, peu de temps après, il a dû subir une série d’examens, dont une angiographie, qui a confirmé que Rudy Cuzzetto avait une valve aortique bicuspide qu’il fallait remplacer.
Le défi suivant était de choisir entre une valve tissulaire et une valve mécanique. Après avoir pesé le pour et le contre, il a choisi la valve mécanique, qui est conçue pour durer toute la vie, mais qui exige des doses quotidiennes de Coumadin pour réduire le risque de caillots sanguins, un rituel quotidien qu’il considère comme un simple inconvénient.
Cinq jours après l’opération, Cuzzetto est rentré chez lui pour récupérer, endolori par l’ouverture de sa poitrine, mais reconnaissant envers ceux qui l’ont aidé à retrouver un second souffle. Il n’hésite pas à mentionner son médecin de famille, son cardiologue et son chirurgien, et s’émerveille de la technologie et des médicaments qu’il prend chaque jour et qui le gardent en vie.
Il est finalement retourné chez la Ford Motor Company, où il a travaillé pendant 31 ans, après quoi il s’est tourné vers la fonction publique, où il a été député provincial de Mississauga Lakeshore.
M. Cuzzetto voit son cardiologue et passe une angiographie chaque année pour s’assurer que sa valve est en bon état. « Aujourd’hui, j’ai plus d’énergie, reconnaît-il avec bonheur. J’ai une vie normale. »
Rudy Cuzzetto est visiblement reconnaissant. Et il n’oubliera pas sa chance de sitôt : son bureau de circonscription se trouve à l’endroit exact où se trouvait le cabinet de son médecin de famille il y a plus de 20 ans